Enfin un titre de
post qui instantanément éveille en moi un trourbillon de vent de folie….et tu
tapes tapes, tapes, ce refrain qui te plait…Me voila à fouiller mes fond de
tiroir et ressortir mon collier à clou, mon liner noir et mes T-shirt tête de
mort, un peu comme quand je me prépare à la traditionnelle réunion
parents-profs du trimestre. Enfin un bon prétexte pour ressortir mes vieux
vinyles. A de l’heure de gloire des claviers bontempi des années 80, co-existait
alors un courant musical affichant pochettes mortuaires et sanguinolentes,
criblées de crucifix et autres pentagrammes inversés. Un florilège de titres
des plus joyeux, des classiques Hell bells, Number of the beast, Blackened, Of
chaos and eternal night, tomb of the mutilate au plus que confidentiel back to hell,
surement connu que ces des cinq étudiants mélomanes que nous étions, au fin fond
d’une vielle cave désaffectée humant bon la bière, la sueur et les herbes
exotiques, répétant sans cesse cette ligne d’accords saturés sur
fond de refrain gutural mélodieux. Un peu de culture donc sur le vrai métal, pour les vrais chevelus, qui comme Luca fond un bras d’honneur à la calvitie
précoce pour une fière tignasse à faire pâlir Sue Helen.
C’est parti pour
un tour en enfer, dans l’antre de Satan, au cœur de LaCuvette. Un trou gluant tapis
dans l’ombre qui ne voit jamais la lumière du jour. 5 min de marche d’approche
pour basculer sur l’autre rive du Styx et nous voila à pied d’œuvre face à de
grands murs à l’apparence salpêtreuse. « C’est sur, on n’est pas à
Comboire ! », me ferons justement remarquer mes compagnons
d’infortune. Pourquoi diantre chez Satan alors….encore une fois il faudra faire
appel à la mémoire JMC-iene pour nous compter ces histoires anciennes du peuple
Lacuvette. Il fut un temps ou les cuvettards partageaient leur existence entre les
froids hivers aux Lames et les chauds étés de l’autre coté de la vallée
hostile, sur des hauteurs paradisiaques. En ces temps reculés, il fallait se
plier au rite de larme à l’œil sans clipper le dernier point pour accéder au
status d’homme et l’on racontait que « la poudre c’est jamais 8a….mais
tant que la poudre enchainée tu n’auras, jamais validé ton niveau 8a
sera ». Le rustre cuvettard primitif n’avait pas non plus encore découvert
ces outils du confort moderne que sont les rallonges, la perche ou les
preclippages. Mais surtout, en ce temps là, les cuvettards se voyaient affublés
de noms charmants rappelant avec poésie un trait de leur nature. Diego, TheBig,
Kellogs pour les plus connus, en passant par les curieux Gedeon, Schnoux, la
guenille ou laroque star, jusqu’aux plus
affecteux Joe le pédé, Schnappi le nain de la forêt ou Yush le sumo. Sans
oublié donc, un Satan, Romain de son prénom, qui…mais oui, mais c’est bien sur…en
fait non, rien à voir, comme me l’ont confirmé Cannib et Ben les deux heureux
découvreurs du site…comme quoi Tata débloque bien du ciboulot et que sa
propension à fabuler va bel et bien en s’aggravant
Pas de limbes,
sans revenants, il faut venir au purgatoire pour que je recroise une poignée de
grimpeurs blaffards que je pensais disparus…Yves en tête, qui pour sa rééduc se paye la marche d’approche et
se prepare à sa 7eme dizaine en grande pompe. Eric, qui, faute de saison
ouverte à la visière erre dans ce non monde au rythme d’un, voir deux, voir
même 3 7c+/8a par séance, dont la très chouette colo de la grenouille rouge,
8a+, 8a entre les deux son cœur balance. L’imposante silhouette caractéristique
du grand Schnoux avec son inimitable survet sans age et sa détermination à
cocher tout se qui traine à mille lieux à l’aronde est là elle aussi. Avec
Raph, ils ont finit par libérer l’intégralité du mur d’ANX à crossey 3, avec
parait-il quelques uns des plus beaux 8 de la l’univers cuvettard. Même Lol
laRoque star exhibe ici son inimitable short trop court d’une autre temps, qui nous fait autant rire que sa
motivation sans faille impose le respect, à taper essai sur essai jusqu’à ce que mort s’en suive, dans
la très belle ligne en 7c+/8a à gauche de Dédé. Une semaine plus tôt, j’aurais pu faire la bise à Schnappi, de passage pour plier l’archétype de la
voie de rési courte Le charnier, 7b ou 7b+.
En parlant de
revenants, alors que je crachai mes poumons dans une rude montée sur mon petit vélo, avant
d’aller me crasher dans la descente d’un haut lieu secret vttistique bien connu…
alors Luca ca enchaine cette pissarde ?
Je tombai nez à nez avec Quentin, de retour aux affaires et en plein projet en 8c+++ du coté de la visière, après lui aussi avoir usé du perfo chez Satan.
Je tombai nez à nez avec Quentin, de retour aux affaires et en plein projet en 8c+++ du coté de la visière, après lui aussi avoir usé du perfo chez Satan.
Ce même Luca qui
croite le majeurissime Fuckin dédé, 7b ou 7c selon qu’on considère qu’on est
dans la cuvette ou dans le vercors, avec JY qui enchaine la séance suivant et
Patrice encore celle d’après…à qui le tour maintenant ?
Moi, je me
suis bien garder de torcher à vue, histoire de ne point alimenter ces querelles
stériles sur les cotations. Avec Steph et Bruno le séjour en enfer commenca par
Crack ou sleep, une superbe fissure en 7a qui raye le mur central.
A faire
torse nu pour les scarifications inoubliables de la renfougne et avec un
arriere train de sumo pour pouvoir confortablement se le coincer dans le repos de
milieu. Vient ensuite la dalle juste à
gauche de Facehook, 7a+ technique aux prises bien cachées, Facehook 7a+, pas facile à du tout vue. Puis les pointes et les pas de danse dans le 7c voisin, à gauche et toujours pas plus raide.
Ensuite un 7a+ qui ressemble à rien un peu plus haut à
droite, mais finalement une très belle dalle à reglette, puis encore au dessus
une superbe envolée en 7b démarrant dans une dalle avant de se perdre dans un
mur à trou et silex bien rési…Sylvie,
elle s’arrache dans le long et la très agréable à grimper Meute 7a et se paye
une bonne tranche de rigolade dans le 7a/6b du bas, en s’asseyant dans l’arbre
au repos et restant sur les bacs de droite en haut….esprit cuvettard es-tu là ?
Bah, finalement on
est loin du titre accrocheur du flyer, point d’univers dégoulinant de flamme,
de décadence, de violence, de haine et de peur…je peux ranger mes têtes de
morts et mes clous et couper mes cheveux…. pour les initiés, c’est un peux comme si on
ecoutait du hard FM…Et puis si c’est pour faire salon avec toutes ces vieilles
connaissances, autant se poser au soleil sur la terrasse d’un sympathique bistrot, non (à bon entendeur….) ? Amen
1 commentaire:
hmm que vous êtes forts !! tout est presque enchainé ....
bien bien les inconnus !
a bientôt !
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