vendredi 28 mars 2008

Paradis perdu

Nous nous étions habitués à son abscence, à faire sans elle tout en conservant au plus profond de nous les souvenirs des ces instants si particuliers que nous avions passés à ses cotés. La plénitude et le calme qu'elle conferrait à ces matinées d'hivers nous faisaient planer entre deux mondes, dans une atmosphère feutrée et cotonneuse qui absorbait les bruits, l'excitation et le stress de nos vies modernes. Elle nous apaisait tout simplement, comme si ces lieux coutumiés se transformaient l'espace de quelques temps, en jardins féériques, en parenthèses dominicales immaculées et pleines de magie. Conscients de notre devoir de mémoire, nous avions entrepris de perpétuer son souvenir, pour que le temps puisse en faire des contes et des légendes qui berceront les rêves des générations futures.
Contre toute attente, c'est en ce début de printemps qu'à notre grande surprise elle refit une brêve apparition, comme pour signifier qu'elle serait à jamais à nos cotés...La neige...elle nous surprit au reveil. Même si les conditions n'étaient en aucun point comparables avec de lointains hivers, c'est avec du baume au coeur qu'avec Sylvain nous avions ressorti thermos, doudoune et bonnet eb pour une samedi matin d'un autre temps... le reste de lacuvette encore étourdi par cette reminissence inattendue.

Sur les premières vires d'espace comboire, je faisais enfin, avec ses tout nouveaux points du départ, liberté conditionnelle, dans les 7a+ que Sylvain s'empressa de repéter, rentrant dans le top5 des premiers répétiteurs. Un départ corsé sur des préhensions espace comboiriennes suivi d'une petite section sympathique, car dynamique sur les petites colonnes proches de 'je t'aime', le 7c de gauche.



Pour profiter du moment, je FA-te NST, la connexion qui ne ressemble à rien vue du bas, entre NSA et DST. Pour finir elle se révèle courte mais intéressante, dans le 7b. Mis en confiance, je tape un essai dans la très (trop) résistante NSA, 7c/c+ (t'es rat Chnaps, c'est immonde pour du 7c), avec l'appréhension d'une visite antérieure avec Ludo, au cours de laquelle aucun des mouvements ne semblaient accessibles...et là, oh miracle de la neige, ça déroule presque, avec des méthodes pour toute la section, et des mouvements (presque) d'anthologie...quel visionnaire cet ouvreur (aïe, mes chevilles enflent)...

un beau projet pour les très prochaines soirées 'afterwork', puisque ça y'est, dès le we prochain, on change d'heure !

Quand je disais qu'elle était de retour...
Une semaine en montagne de rêve comme il n'en existait plus !!!!

Quand je pense que certains ont passé 4 mois en rando en quête de telles conditions....

jeudi 20 mars 2008

...Bordé de nouilles

Ce serait soit disant une question de bonne étoile, une conjoncture astrale hasardeuse mais bienveillante qui influerait à jamais le cours de notre existence. Sinon, par quel mystère expliquer que la plus belle falaise du monde (Espace Comboire…bande d’ignorants) s’est retrouvée juste derrière la petite porte dérobée du fond de mon jardin ? Comment expliquer que ma seule semaine de vacances à la montagne depuis plus de trois ans tombe... justement après les seules et uniques grosses chutes de neige de l’année ? Pourquoi est-ce que ma location débute seulement à 17h, me laissant le champ libre pour une dernière session de grimpe le matin avant de partir ? Pourquoi est-ce que ce repos forcé arrive à point nommé, alors que mes deux coudes commencent à ressentir les prémisses d’une récidive de tendinite ? Certains mauvais esprits y verront le signe d’un esprit fourbe et perfide, jouant captieusement avec les évènements pour en tirer le moindre lucre…mais que nenni puisqu’il s’agit du hasard du destin !
Pour ne pas laisser le team lacuvette dans le plus grand des désarrois, désœuvré à l’idée de se retrouver privé d’un des leurs, voici quelques devoirs de vacances…à espace comboire bien sûr…avec en exclusivité le topo des nouvelles voies du coin, dont de nombreuses premières répétitions et ascensions à vue reste à faire


Et je ramasse les copies dès mon retour !

dimanche 16 mars 2008

Fin d'époques

Mars marque la fin de l’hiver, lorsque le printemps tente un premier réveil en égayant les sous bois, les parsemant de primevères et de chants d’oiseaux revenus de migrations. Ces petits signes d’une nature qui reprend vie, pour lesquels on s’émerveille tout au long de la marche d’approche de la DJ (faut bien s’occuper pendant la 1/2h de marche et comme discuter pendant l’effort m’essouffle et me conduit à l’asphyxie…). Mais le signe le plus attendu par la population grimpante, c’est ce coup de semonce pour signifier la fin de la période de chasse. Ces interminables mois où les Vouillants deviennent une zone de non droit, livrée en pâture à des tueurs sanguinaires. Un no man’s land d’où le grimpeur est banni car incompatible avec cette communion si personnelle du chasseur avec la faune qui l’entoure, et à qui il rappelle violemment qu’il est le maître incontesté.
Tandis que les lapins terrifiés ressortent la tête de leur terrier, les grimpeurs recommencent à pointer les nez dans le secteur, la brosse métallique à portée de main, coulées et résurgenges ayant fait leur effet tout l’hiver durant.
Ludo et Bruno, trop fatigués par une semaine de grimpe, nous ont laissé cette tâche ingrate de nettoyage.
Oliv, toujours dopé aux vidéos de Rouhling chercha une voie avec moultes mono-doigts, la préhension la plus pure de la grimpe. Naturellement il choisit profondeur abyssale, 6c+ qui a fait regretter à de nombreux grimpeurs de ne l’avoir estimer que comme une simple voie d’echauff…pas de délation, mais ils sont nombreux ceux qui y ont fait demi tour...le maillon à demeure sur le dernier point étant un signe de nombreuses abdictions.
Jean-Yves fait la même erreur d’appréciation mais dans kingston karma avant de se rattraper en déchiffrant le mouvements extraordinaires de la Psychose 7c+….enfin, à l’époque ,puisqu’une visite pour le souvenir m’a fait constater un bi plus large et complètement indouloureux par rapport aux débuts, un mono maintenant tenable, aux rebords bien détourés, et un nouveau point décallé et rabaissé qui enlève le charme du clippage aléatoire d’antan…étrange comme les temps changent….
Sylvain s’est révelé le plus combattant du jour…après le traditionnel "je te ravale la corde pendant que t’as le dos tourné", puisqu’il plia à l’arrach et sans appréhension kingston karma 7a+, au prix d’un talonnage hasardeux dont on ne retiendra que le volume d'encouragements nécessaire à son exécution.


Pour finir, ayons aussi une pensée émue pour ces grimpeurs qui se cachent, car n’osant pas étaler au grand jour les ravages d’une saison de ski de rando ratée :Yves et Bertrand. Après s’être assurés qu’on serait à bien à la DJ, ils se sont défilés à la Prequ'île...Faut revenir à la réalité les gars, vous êtes plus en rando et la grimpe ne s’exprime pas en km de bagnole et en dénivelé à la journée !!!!

vendredi 14 mars 2008

L'arbre à palabres

Plutôt que de risquer les surentrainements, les séances multiples des trois grimpeurs les plus heureux du monde se sont tout doucement transformées en bain de soleil et en moments d’échange et de digressions, au pied des grands murs noir et ocres d’une falaise 100% lacuvette, aux vrais airs de Calanques…le charme d’une nationale passante en contrebas en plus.
Profitant honteusement d’une retraite prise bien trop tôt, abusant sans scrupules de la bonté d’un employeur s’étant trompé dans son décompte de RTT (63 jours par an…c’est louche), ou détournant la raison d’être de son congé paternité, Michel, Bruno et Ludo, passent depuis plusieurs semaines déjà, leurs mardi, jeudi et vendredi aprem d’oisiveté à… Voreppe.
Mais point de stakhanovisme, et c’est entre débats passionnés, méditation et contemplation, que Ludo finit par s’envoyer les 2 longueurs de la laitue 7a+ puis 7b, avant de cocher la longue, belle et plein d’ambiance dalle de down by law 7c.

Bruno, l’homme du nord, parfait son bronzage mais souffre des premières chaleurs printanières (va au boulot, avec la clim, t’auras plus de problème !), et c'est le crane rougeoyant qu'il échoue (pour l'instant) dans le même 7c.


De son coté, Michel, toujours efficace, prend de l’avance sur l’apéro en s’empiffrant copieusement de cacahuètes avant de graisser les reglettes de ces grandes envolées techniques dont seules ces falaises phare de la cuvette ont le secret….
Rien que d’y penser, l’envie d'aller tracer de nouvelles lignes dans ce havre de paix commence à me titiller !
Aller, plus que 2 jours de boulot avant le week end !

lundi 10 mars 2008

Multisports

J’ai été victime d’un traquenard, vendredi, au boulot. Les nouveaux jeunes embauchés, me prenant visiblement pour un des leurs (mon éternelle jeunesse ayant surement fait illusion) m’ont entrainé dans une sortie snow à la montagne, avec des arguments parfaitement implacables : "ca va être trop bon cette session freeride, vu la tonne de peuf qu’est tombée hier. Nickel pour envoyer de gros tricks au dessus des barres"…ouais, de vrais bon d’jeunes comme je disais. J’ai donc ressorti ma combi au couleur éclatante des 90’s comme pour un revival tour de trentenaires et ma belle planche eb, toujours performante et à la pointe de la glisse.

Pendant que je me la jouais touche à tout de génie, local multicasquettes et doué, en faisant le guide sur les cîmes vierges de la Matheysine pour y laisser nos signatures éphémères, fluides et légères, Bruno, régulier, comme un métronome enchainait son petit 7b, au soleil de la vallée, avec la laitue, l'injustement méconnue grande dalle technique de l'injustement peu fréquentée falaise de Voreppe...comme si en matière de grimpe urbaine, en pleine zone industrielle et au dessus de l'autoroute on en était encore à faire les difficiles !

A force de me la péter, c’est avec des cuisses en béton armé, des mollets courbaturés et des épaules douloureuses (les réceptions de tricks, c’est pas toujours ça…) que je devais me préparer à aborder la séance de grimpe du we. J’étais déjà à la traîne durant la longue marche d’approche de la DJ. Sylvain et Oliv faisant preuve d’impatience tant j’avais le souffle court…le premier ayant les crocs de n’avoir pu grimper depuis 15 jours et le second frétillant à l’idée de toucher le rocher, après s’être nourri, plusieurs soirées durant, de vidéos de grimpe glanées au hasard de youtube…le bon coté des choses, c’est qu’il en est maintenant convaincu : pour croiter, faut faire comme les Sharma, Roulhing et Graham : grimper à l’arrach, jeter sur tout ce qui bouge et sauter des points parce que t’es taquet pour clipper….ben c’est pas trop tôt, depuis le temps que je me borne à te le rabâcher !
Pour évacuer l’acide lactique, j’attaquais à vue par la nouvelle et longue conduite forcée, dans les 7a+, complexe, d’ampleur et plutôt épuisant, surtout à l'échauff !

Dans la même voie, Oliv parfaitement bien conditionné jetta à tout va, mais finit surtout par jeter l’éponge…. pour se rabattre sur une dalle, plus classique mais tout aussi intéressante : Puppet master, 7b. Suivi par Sylvain, qui, au relais, fit son auto-critique en qualifiant son essai d’enchainement "à la Chnaps" qui, traduit pour le commun des mortels, signifie préclippé du 3eme point, et copieusement muni de sangles et rallonges sur une bonne partie des points restants…mais c’est enchainé tout de même, et dans un style plutôt serein pour une fois !

Pour finir la séance de volume, un repérage dans Triste Syrphe 8a+, tout bonnement infaisable (plus gros tes bi Ludo stp…en mono, j’arrive pas à fermer le bras !!), la fièvre 8a+ mais dont la perspective de devoir refaire le départ dièdreux et désagréable commun de Lost higway to hell 8a me désespère, et finalement Psycho-tiques, 8a, The connexion majeure du secteur…Choisis maintenant ton camps camarade !
Encore une fois, à force de ma la péter, en plus des membres inférieurs en vrac, j’ai tout le haut du corps qui devrait présenter demain les mêmes séquelles…
C’est dur de vieillir, surtout pour un anti sportif sédentaire qui veut faire illusion…

jeudi 6 mars 2008

Retour de couches

Non pas qu’on aspire à ce que les enfants soient déjà grands, volant de leurs propres ailes et s’assumant enfin…car à voir l’état de dépendance de certains jeunes grimpeurs dont je tairais le nom, j’ai de plus en plus de doutes et ne suis surtout pas pressé de voir mes enfants grandir !
En pleine période de disette annoncée, le temps d’une sieste et avant de faire les pleins de couches et de lait 1er âge, Ludo, déjà remis de sa grossesse me fit part de ses disponibilités de tout nouveau père de famille : le mardi, le jeudi et le vendredi…ben, je ne savais pas que ton congé paternité allait se transformer en un planning d’entrainement de professionnel de l’escalade ! Comme tu as oublié que j’étais une tronche, avec un vrai métier d’intellectuel, je fus désolé de refuser tes sollicitations de male en manque pour seulement te proposer une aprem de RTT et petit samedi matin traditionnel. Mais par contre, ça devrait coller avec l’emploi du temps vide d’un prof….Francky !
Comme tu fus subitement terrassé par une grippe, je retrouvais Bruno, qui m’attendait de pied ferme, le petit sourire en coin, nos vies remplis de jeunes pères de famille débordés lui rappelant de lointains et beaux souvenirs. On aurait du retrouver un autre trio magique, un triangle d’or des piliers de la cuvette : Sylvie, Michel et Raymon, retraités bien avant l’heure pour qui on nous taxe injustement et en trop grande quantité, sous prétexte de leur offrir un avenir meilleur….laissez nous rire ! Cette année c’est juré, par protestation et parce qu’il faut pas abuser, je chômerai le lundi de pentecôte et j’irai grimpé !!! Et en plus ils se permettent de faire les difficiles et de décliner l’invitation…pas assez beau, trop froid, un peu trop humide…bref, des pénibles, des enfants gâtés.
On opta pour la DJ, histoire que Ludo puisse nous surveiller, de derrière la fenêtre de son appart, en train de bercer sa progéniture. Pour qu’il ait bien le temps de nous voir, Bruno refit le coup de la voie de 3m grimpée au ralenti et parcourue au total plus de 3 fois si l’on compte toutes les montées descentes entre les points, soit 45min pour randonner L’ultime souper 7b+ (de 3m), bien chouette sur un caillou étonnamment trop beau pour la DJ. Il finit telle une infatigable machine à répéter les mouvements par des séries de repérage dans Impitoyable 7c, avec cette colonne qu’il faut si subtilement travaillée.
Je m’explosais les doigts, à force de visser mon majeur trop souvent (et injustement) comparé à une knacki Herta dans ce joli mono taillé et amoureusement recouvert de sika par ce grand équipeur que le monde entier nous envie (mais stp Ludo, pense que certains sont à l’étroit dans tes orifices !!), de la bien nommée Mutilation 8a. L’absence de photo s’explique par le fait que j’eusse du ressortir mes vieux chaussons non photogéniques La Sp….du placard….car oui, monsieur eb, avec 1 seule paires de wolverine (et en plus acquise au prix fort) et un seul T-Shirt (celui-ci gracieusement céder pour faire rêver les lectrices…vous avez vu juste), fallait bien se douter que pendant les périodes de ressemelage et de lessive, j’allais pas grimper nu !!!!
Mais aux dernières nouvelles, la situation serait en passe de s’arranger…affaire à suivre….

dimanche 2 mars 2008

Home Sweet Home

C’est l’un des derniers 8c monstrueux de Ludo, notre vénéré maniaque du perfo, à Pierrot Beach. Cet interminable bombé dont la simple évocation me rappelle si violemment à mon triste sort d’éternel non lactate, forcé de survivre dans ce monde de voies trop longues… et, c’est ma dernier perf…qui ne va pas faire regretter à eb de m’avoir fait confiance depuis ce début d’année !!!

Non, je déconne…pour la perf bien sûr (mais pas pour eb !!!)…quoi que…car ce week-end s’est bel et bien résumé à un Home sweet home, entouré de mes enfants, à se goinfrer de crêpes au chocolat en matant les zouzous, à se faire peur en se racontant des histoires de monstres, de grand méchant loup et de sorcières tout droit sortis de la forêt magique tentant, en vain, de réduire à néant les plans d’amour et de bonheur du prince charmant. Se courir après, toute la journée dans la maison, en se prenant tantôt pour un chevalier, une princesse en plein préparatifs de mariage ou un renard affamé en quête de poules pour son repas, peut aussi s’apparenter à une belle perf….sans oublier le découpage en petit morceaux des stickers eb, pour les coller sur les murs, les placards et le carrelage. Toutes ces petits trucs sympas qui font qu’une fois couchés, les enfants entendent encore longtemps Papa brasser en bas, en train de se casser le dos à ramasser tous ces confettis éparpillés un peu partout.
Ceux qui ne connaissent pas toutes ses joies, ont dû se creuser la tête pour trouver de quoi s’occuper en cette fin de semaine. Chnaps, en bon jeune désabusé et pseudo rebelle s’en est allé braver l’interdit à Tina-Dalle (merci à ceux qui ne l’ont pas déjà fait, de signer la pétition contre l’interdiction des accès à Presles) pour enchainer le petit 7b sans nom de droite et le mythique Trapèze dans l’azur 8a (mais en moul…cela va de soit….). Et comme ces jeunes ne respectent décidemment rien, ils ont pris un malin plaisir à venir me narguer, en me piquant la FA de FSB 7b+, juste devant mon nez, au bout de mon jardin à Espace Comboire….le bon coté c’est que je suis sûr que maintenant les prises sont bien brossées et que toutes sont repérées par de jolis petits traits blanc dont ils ont seuls le secret.
De son coté Sylvain, en manque de motivateur, s’est résolu à passer son week-end… au pieu. Fais gaffe, c’est comme ça que 9 mois plus tard on se retrouve de corvée de couches et de biberons !!
La palme du fair play revient à Yves, alias Papy, qui en toute discrétion, à laisser ses skis au garage pour remettre son baudrier à Espace Comboire, et sans s’en vanter, histoire d’avoir trois ou quatre séances dans les pattes avant de nous annoncer fièrement une pseudo reprise dans plusieurs semaines, du style "Ouais, ça fait 6 mois que j’ai pas grimpé, c’est pour ça qu’il faut que je m’échauffe un peu dans le 7b…." Petit filou, ne sais tu pas encore que tu ne peux impunément grimper sur mes terres sans que je ne m’en aperçoive…c’est tout juste si entre 2 éclats de rire avec mes lutins, je ne t’entendais pas gémir au dessus du dernier point de la comptesse au pied nus 7a+…choix plus que judicieux pour une reprise en douceur. Même si tu vas tarder à nous l’avouer, je suis sûr que j’ai un maillon à récupérer !! En tout cas, rien de bien glorieux, et je ne pense pas que demain midi à espace vertical tu te vantes d’avoir (ré)enchainé le 6c de crac-crac !
Au Céou, François, qui s’est remis de ses douleurs articulaires sauve l’honneur et fait travailler ses neurones pour tenir à distance Alzheimer, avec des connexions intellectuelles et inédites : le maniaque du baston meurt de plaisir 8a+, et un futur nouveau projet aux points tout neufs l’extension du domaine de l’abrupte, probable 8b

De tous, c'est bien moi le plus fatigué...bonne nuit