Et là, même la marche d’approche se mérite, entre échelle en état de décomposition, cordes à nœuds moisies fixées sur les buis cramés par la sécheresse, sente quasi verticale et invisible sous les ronces….un air de secteur hanté, abandonné depuis la canicule…
Mais c’est dans une ambiance sereine, sur un petite vire proche de l’effondrement et vachés sur de petits câbles en provenance de la décharge sauvage en contrebas, que nous avons chacun notre tour fait pénitence :
- Ludo dans les chants du crépuscule 7b+, sublime fissure dans un mur taillé au couteau qui confesse son manque de force dans le pas de bloc du bas
- Chnaps dans confession 7b justement, qui se repend de tous ses 8a au 1er essai de l’été à Tamée, en se contentant de repérer en moul les mouvements de cette autre fissure mystique
- Bruno, qui perd ses moyens dans le crux en redescente d’éclipse 7c
- Sylvain qui relativise son euphorie récente (dans cadavre !) en s’interrogeant sur le fait de grimper en tête dans Exil 7a+
- Et enfin, à mon tour, dans équinoxe 8a+ et la vie devant soi 7c+ pour effectivement arriver à la conclusion qu’il me faudra bien plus d’une vie pour un jour faire un vrai 8 !
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