En ce samedi matin, on se préparait tous à un défilé de slips sur la vire, à se comparer les marques de bronzage et se passer de la crème solaire…C’était sans compter sur l’humeur joueuse du micro climat de notre chère cuvette, qui nous concocta un petit 1,5° sous un plafond bas bien et totalement opaque.
Sylvain fut le premier à ranger son slip au fond du sac pour sortir ses surchaussettes de petits rats de l’opéra et faire la danseuse dans Passé décomposé 7a, cotation bien tassée...mais qui en fait une vraie référence.
Vu la collante, ça sentait la bonne vieille technique du "je grimpe jusqu’à l’onglée, je redescends en vitesse pour pleurer 5min tellement j’ai mal et je repars pour taper un essai avant le 2eme effet kiss cool : la congélation".
A ce petit jeu, je viens à bout (et FA-te) le chakra des araignées fanatiques, probable 7c qui renoue avec la bonne vieille dallouze d’antan, des arquées qui coupent, des crottes de nez séchées en guise de prises et un bon crux à pieds foireux…mais avec mes armes aux pieds…n’est ce pas Monsieur eb…tout parait plus simple !
Et c’est pas Jean-Yves qui va décoter, surtout qu’il se permet en plus de détruire 2 prises pour durcir les sections….et même le "j'arque aussi les prises avec le menton" n'a pas suffi !
Bruno savoure son premier 7c de l’année, Sarajevo blues, réalisé avec Ludo Mercredi….Quoi, êtes vous maintenant des grimpeurs pro, à pouvoir à vous libérez en semaine ??
Emportés par l’éphorie, ils se sont même frottés à un morceau de choix, le bien nommé un matin d’hiver, surement dans les 7c, grande dalle technique faisant suite au déjà exigeant Pleure Fils, Alger rit 7a+…35m avec un crux presque aléatoire tout en haut, de quoi user les nerfs et la motivation des plus acharnés…de bien beaux combats en perspective et les premières impression parlent d’elles mêmes "Yush, si ta voie c’est 7c, ben Sarajevo blues c’est 7a !". Mais arrêtez de vous la péter les gars et mettez vous enfin à l’œuvre….et si j’ouvrais du 8a, ça se saurait et ça ferait déjà bien longtemps qu’eb me supplierait d’accepter des cartons plein des chaussons (euh...j’accepte aussi les T-shirts, les sangles de dégaines, les stickers, les tickets restaurant, les restes de sandwichs, les vieux mégots de clopes….)
C’et donc parti pour délayer avec Chnaps qu’ils se décident à re-visiter Maman de Jumeau 7a+, là encore, de la bonne vieille dallouze éprouvante…La croix fut dans le sac au bout de 4 essais chacun (quand même…bande de mutants !!), avec un commentaire qui veut tout dire "Putain ça y’est, j’aurai plus jamais à y retourner…". Soulagement que je ne tardais pas à minimiser en les ramenant à la dure réalité "cette dalle, c’est juste la fin ou tu peux récupèrer du majeurissime 24 décembre 2003, 7b+….faudra y retourner quand même !!"
Pour finir, Jean-Yves nage en plein délire dans les mouvements de Pas si simple, peut-être 7b…faudra attendre des répétiteurs autres que Chnaps et moi pour se fixer une cote, mais on s'en fou, ce qui compte c'est ce mouvement totalement hallucinant !!
Puis, les claquements de dents, de plus en plus oppressants, les thermos vides et l’odeur lointaine du vin chaud sonnèrent enfin l’heure de sortir du congélateur...
C’et donc parti pour délayer avec Chnaps qu’ils se décident à re-visiter Maman de Jumeau 7a+, là encore, de la bonne vieille dallouze éprouvante…La croix fut dans le sac au bout de 4 essais chacun (quand même…bande de mutants !!), avec un commentaire qui veut tout dire "Putain ça y’est, j’aurai plus jamais à y retourner…". Soulagement que je ne tardais pas à minimiser en les ramenant à la dure réalité "cette dalle, c’est juste la fin ou tu peux récupèrer du majeurissime 24 décembre 2003, 7b+….faudra y retourner quand même !!"
Pour finir, Jean-Yves nage en plein délire dans les mouvements de Pas si simple, peut-être 7b…faudra attendre des répétiteurs autres que Chnaps et moi pour se fixer une cote, mais on s'en fou, ce qui compte c'est ce mouvement totalement hallucinant !!
Puis, les claquements de dents, de plus en plus oppressants, les thermos vides et l’odeur lointaine du vin chaud sonnèrent enfin l’heure de sortir du congélateur...
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