Serait-ce à dire que toutes les mauvaises choses, elles, n’auraient jamais de fin ? Visiblement non, pour le grand bonheur de notre oncle Sam et de sa grande famille qui ont enfin pu cette semaine, se débarrasser de leur vieille et sans avenir baraque à frittes sentant l’huile recyclée, pour emménager dans une toute nouvelle et porteuse d’espoir Barack colorée. Que dieu les blesse...
Pour Autoire hélas, la saison, touche à sa fin, victime d’un hiver trop précoce et capricieux. Avant la fermeture annuelle, un dernier signe de vie fut à mettre sur le compte d’une initiative heureuse du club actif local : un "clean-up day". Un exemple à suivre, ici et ailleurs, même s’il revient à sonner le glas de la ‘’free’’ grimpe, la grimpe en toute liberté. Celle qui nous autorisait à chier au pied des voies, à laisser l’herbe repousser ou à dessiner de jolis motifs aux allures de traits de cake dans des voies que, une fois enchainée, nous ne referions jamais. A la limite, on aurait même du les déséquiper, récupérant les spits pour que la communauté puisse se bouger et nous en ouvrir plein de nouvelles. Pour se rassurer, on peut se dire qu’il nous restera tout de même la liberté de pourrir ces équipeurs qui placent mal leurs points, trop loin, dans des pas morpho, et en plus, sans brosser ni marquer les prises.
L’épopée de Rioup allait elle aussi connaitre une parenthèse obligée. Non pas par désaffection des nouveaux aficionados, puisque je peux me vanter d’avoir converti au moins 4 cuvettards pourtant réputés irréductibles. A tel point que l’un d’entre eux, dont je tairai le nom et flouterai le visage, pour préserver l’intégrité de son mariage, se réveille régulièrement la nuit en hurlant "Rioupéroux…je t'aime, je te veux ! ".
Nous voilà donc de nouveau contraint de nous farcir ce gros sac qui détruit le dos, ces longues marches d’approche, et ces mouvements encombrés de matériels divers et variés… pour limiter le trouble, direction Ludo’s Beach, pour des voies courtes et intenses, et grimpables sans devoir serrer les prises… comme dans Sept AC, 7b+ de 5 mouvements, que GrandLudo, transcendé par l’étrange ressemblance avec certains blocs, faillit tout simplement flashé …le manque d’habitude ayant fait qu’il s’emmêla la main dans la dégaine en jetant sur la dernière prise…. Ce retour en territoire falaiseux, ne pouvait se faire sans convier Yves,
10 commentaires:
et puis, avoir un doigt abimé c'est le signe que tu rentres (enfin) dans la confrérie des bourrins de base, et ça, c'est un honneur que peu de grimpeurs connaissent....ouarf! pov doigt! françois
j'applique tes conseils à la lettre...pas un seul jour d'arret...
GrangLudo c koi ce nom que tu me donne maintenant !!
PS : pour la dégaine je l'ai même pas eue.....
enfin l'essentiel est là je l'ai quand même fait !!!
j'te disais que le doigt avait triplé de volume, maintenant y couvre 3 touches du clavier !!
Bonne grimpe demain...veinards...
tu vas faire des fausses notes avec ton doigt, repose toi en ecoutant les portes grincer!! this is the end... françois
alors, le 11 novembre? tu es allé au monument? françois
Le devoir de memoire, jeune homme! n'oublie pas que tu nous dois la liberté de grimper plutot que de devoir te cacher dans des tranchées boueuses et nauséabondes
il est vrai que je prefere la magnesie, les traits, les prises taillées, les cannes, la frime, les branleurs, les cotations.... aux shrapnels, bombardements, gazage, "nettoyage des tranchées", combats à la baionette, entonnoirs,trembleurs et autres gueules cassées....
et voila 20h20 et rien...je vais encore passer une mauvaise nuit
iaki
Désolé, je suis captivé et pris de compassion en regardant Zone interdite sur la dure vie des profs...je comprends qu'à 20h20 tu te couches déjà...
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