dimanche 2 novembre 2008

Heure d’hiver

A force de le relire un soir sur trois, pour le plus grand bonheur de mes deux petits monstres, je le connais maintenant par cœur. J’espère qu’ils me le rendront bien, lorsque dans 40 ans, je les supplierai de me porter des petits gâteaux, à l’insu des infirmières, à la maison de retraite. Franklin sait donc compter jusqu’à 100, nager sans bouée et faire ses lacets tout seul. Et en plus de tout ça, ce brave Benji eut la brillante idée, en 1794, de changer d’heure, sous prétexte d’économiser de l’énergie, en l’occurrence du bois, en ces temps reculés. Mes deux neurones et mon esprit décidément trop peu conceptuel semblent pourtant démontrer le contraire, mes cuisses dépensant nettement plus d’énergie, chaque soir en rentrant du boulot, pour faire tourner la vielle dynamo bruyante de mon petit vélo. Le seul avantage visible, fut dimanche dernier lorsque même en me levant plus tard, j’étais quand même debout plus tôt, ce qui me laissa le temps de me remettre sous la couette pour profiter du temps gagné.
Le temps serait donc malléable, relatif pourrait-on dire en tirant la langue, une quatrième dimension permettant de naviguer entre les trois autres par différentes brèches, d’être ici et là en même temps. Comme encore une fois ce lundi, où, le temps de prendre bêtement mon plateau en fin de file d’attente au self de la cantine, avec l’œil vif du collaborateur radieux et comblé du lundi, je me retrouvais en pleine forêt montagnarde, au pied d’immenses reliefs escarpés, surplombant le cours paisible d’un ruisseau claire…le temps de reprendre mes esprits…j’étais bien à…Rioupéroux, le crash sous la main et les eb aux pieds, arpentant les pentes du coteau en pleine exploration du secteur EDF. Je décortiquais les mouv d’une Sunny’s traverse, au dessus de Tony Montana, un belle fresque de plats à sensation, un grain exceptionnel, des talons subtils et un poil de niak pour passer le nez et finir sur les croutes du réta. Une bonne heure de calage, d’essais et de travail de préhensions pour venir à bout de ce joyau du genre qui devrait bien valoir son 7a !!
Du temps, c’est ce qui a du manquer à nos deux compères, Oliv et Sylvain lors du contest Planete Bloc de mardi dernier. Une ambiance de folie, des blocs de rêves et les voilà en train de déambuler parmi la foule, s’égarant dans des itinéraires ne figurant pas dans leur scorecard. Résultats, une tout de même honorable 65eme place ex equo avec… aucun bloc ne rapportant des points ! Restera une soirée menée de main de maitre par Nico le PB Master, qui n’a pas lésiné sur les prizes money dignes d’un Rolland Garros, ni sur le buffet avec petits fours, foie gras et champagne à volonté. Une renommée qui a même attiré quelques guests stars avec Mickey, Toufic et Sunny en personnes !! L’occasion rêvée de donner deux ou trois conseils et de montrer comment tenir les prises à ces jeunots en panne de progression…Nos deux compères donc, furent contraints de rattraper le temps et les points perdus ce samedi lors de la visite du secteur Shadow Forest de Rioup, regorgeant de merveilles cachées mais intimement dévoilées la semaine par Sunny.
Pour Francois, le temps se serait lui arrêter ce vendredi, au moment même ou Iaki devait regarder les flocons tomber sur le Causse, se défilant surement à l’idée d’affronter trop tôt un hiver à Autoire. François donc, s’était judicieusement muni de son porte bonheur personnifié en la petite Paupof, qui l’avait déjà assuré dans Frater Dolorosus, 8b+. Elle allait encore une fois marquer l’histoire d’Autoire en supportant l’intemporel François dans son essai victorieux dans sa dernière création, l’espace replié, encore 8b+. L’espace et le temps se déforment, obligeant François à des artifices pour se contorsionner dans des mouvements que la mécanique classique ne pouvait jusqu’alors imaginer. Il repousse de nouveau les limites de la théorie, changeant l’étendue du possible. Il faudra que tu fasses don de ton corps à la science, pour que le reste de l’humanité puisse peut-être un jour découvrir le secret de ton talent….
Ouh là…en parlant de temps...c’est que l’heure c’est l’heure, il est déjà 17h et il n’est pas question que je loupe le traditionnel thé et gâteaux de chez mémé, inéluctable phénomène temporel quasi sacré du dimanche…

5 commentaires:

Anonyme a dit…

le gateau chez mémé etait bon? hihi françois

Anonyme a dit…

il était moins une que je colle le syndicats des lecteurs autonomes de lacuvette, sur le coup de ce retard de publication...tu prends le rythme de la sncf ou quoi??? m'enfin bon ca valait le detour encore une fois ;)
Iaki

Anonyme a dit…

ah les habitubes...eternel dilemme, la sécurité contre la nouveauté,comment trouver l'équilibre ??

Anonyme a dit…

j'ai trouvé un nom de voie grâce à toi: "heurts divers". faut que je le place à autoire... françois

Anonyme a dit…

si maintenant je t'inspire...la classe...