Pour le plaisir de la découverte et de la création. Et cela durera tant que je ne connaîtrais ni handicap, ni manque de temps libre, ni déménagement dans un plat pays, ni tout simplement le fait que ça ne m'intéresse plus : va savoir de quoi l'avenir sera fait…
Pour qui équipes-tu ?
Pour moi essentiellement, et tant mieux s'il y a des gens qui apprécient mes voies et en profitent. Pour eux, il m’est même arrivé d’améliorer un pas morpho, dans une voie bricolée par ailleurs, que les plus petits que moi ne pouvaient pas faire: ça a payé, la voie est devenue une classique. Je ne suis donc peut-être pas totalement égoïste…
Qu’est ce que tu équipes ?
J'équipe tout ce qui traîne et qui ne fout pas la merde. Mais surtout sur les sites qui me plaisent. Tout m'intéresse: le court, le long, le naturel, le bidouillé,…que se soit du "dur" ou du "facile", même si je préfère que ce soit suffisamment dur pour mon niveau et que je passe du temps à essayer de la faire. En général, vu les sites, ce n'est pas du "trop facile’’ !
Et...qu’est ce que tu n’équiperais pas ?
J'essaie désormais de ne pas équiper la "voie de trop", celle qui rend le site surexploité et illisible. Je l'ai déjà fait par le passé et j'en ai même déséquipé certaines…. Ce critère étant tout relatif: certains considèrent que l'on a atteint la voie de trop bien avant moi…
Tes voies sont-elles "reconnaissables" ?
Certains te diront que mes voies se caractérisent par des "bi taillés"… ils n'ont pas totalement tort car je ne rechigne pas à bricoler "quand il faut", et j'aime cette préhension !! Mais ils oublient que j'ai équipé plus de voies TOTALEMENT naturelles dont on parle beaucoup moins. C'est comme à la télé: c'est le côté obscur qui fascine les gens… Sinon j'aime le travail "bien fait", ce qui est bien sûr subjectif, j'essaie de '’livrer" mes voies aussi propres que possible.
Je regrette aussi toutes les bouses que j'ai bricolées de façon inconsidérée et sans expérience, et il y en a pas mal ! Mais il faut bien que jeunesse se passe, alors…
Puisque tu t’aventures sur ce terrain glissant, quelles règles te donnes-tu ?
Comme je te l’ai déjà dit, j'équipe pour moi, mais je fais attention à respecter les utilisateurs et les autres équipeurs du site…ça c'est la théorie, en pratique la compulsion me fait parfois dépasser les bornes…. Ce plaisir égoïste profite néanmoins à beaucoup de monde, et c'est en contre partie de mon labeur, qui peut être grand pour certaines voies, que je dispose d'une certaine liberté d'action : engagement, bidouille, nom de la voie….
Pour l’équipement à proprement parlé, une voie bien équipée: c'est quand on ne s'en aperçoit pas… Mal équipée: c'est quand on risque des chutes vraiment dangereuses ou que l'itinéraire a été forcé mais que tout le monde grimpe en dehors de la ligne, ça n'a plus d'intérêt.
Concernant le rééquipement, l'idée est de respecter l'équipement d'origine en rectifiant les choses qui ne sont plus tolérées dans un site sportif, comme des points inclippables ou un chute dangereuse.
Je n'ai déséquipé que des voies à moi, celles de trop, ou des voies devenues dangereuses du fait de blocs instables…
J’ai aussi rebouché des prises que j'avais taillées et qui finalement n'étaient pas indispensables et que je n'avais donc pas utilisées, et cela avant les premières répétitions. Pour "Devil's tong" (ndlr, 8b+) à Tina Dalle et toute la polémique qui va avec: je ne sais pas s'il fallait reboucher les prises taillées ou non. Je laisse Erwan seul avec sa conscience, même si je lui avais donné mon "autorisation" pour les reboucher, ce qui est sûr c'est que je n'aurais pas dû les tailler ! Mea culpa…
Hérésie 8b+, Pierrot Beach
Justement, tailler, un mal pour un bien ?
C'est une arme à double tranchant: tu peux réussir à créer des voies classes à des endroits où ça ne serait pas possible de grimper autrement, et ça augmente le potentiel de grimpe. Mais tu peux aussi faire des bouses ou massacrer un projet qui aurait pu faire sans tailler. Alors, à mon sens, il n'y pas de réponse. Chacun voit avec sa conscience et les coutumes locales ou les contraintes géographiques : plus ou moins de sites, environnement…
Et toutes ces connexions, prolongations et variantes, progrès ou dérive ?
C'est comme pour la taille, il y a un revers de la médaille : d'un côté tu augmentes le potentiel, et c'est cool quand tu as tout fait dans ton niveau ou qu'il y a peu de caillou. D'un autre côté tu prends le risque de rendre le site illisible ou de lui faire perdre du cachet de part la densification des points comme au Mas d'Oris…. Dans presque tous les sites on pourrait rajouter un point entre chaque voie et faire des connexions dans tous les sens, mais force est de constater que ça ne ressemble plus à rien et que ça ne plaît globalement pas. Alors il vaut mieux s'abstenir parfois, même si ça nous coûte de faire taire notre boulimie…
Ces règles s’appliquent-elles à tous ?
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres… Après chacun fait ce qu'il veut mais si tu te mets tout le monde à dos, c'est que tu t'égares… L'essentiel c'est le respect et la concertation. Concernant la cuvette, les critiques et les franc tireurs devraient venir s'exprimer aux réunions du comité départementale Isère de la FFME (CD 38), qui est très actif et très ouvert, ce qui est rare, et donc une chance dont il faut profiter !
Equiper c'est une question de feeling. Mais ce qui est normal pour tout grimpeur responsable, et il n'y en a pas tant, c'est d'avoir conscience du travail effectué par les équipeurs, mais aussi par les médiateurs comme Arnaud Becker au CD 38, et de le respecter. Cela induit respecter les riverains, les accès, les interdits… Arrêter de dire de la merde sur n'importe qui pour n'importe quoi… Respecter aussi les autres grimpeurs en arrêtant de gueuler parce qu'on rate sa voie, brosser les prises,…etc…
Il n’y a pas d’éthique unique alors ?
Je reprendrais les propos d'un grimpeur américain, Matt Segal , que j'ai lu dans Climbing: "la pratique va du tout noir : équiper du haut en taillant les prises, au tout blanc : grimper à vue, en solo, pieds nus, sans magnésie: zéro impact. Entre les deux, on est tous gris". Chacun fait ce qu'il veut tant qu'il ne dépasse pas le cadre d'un certain consensus local, qui est à définir et à faire évoluer avec le temps.
Ni de grande famille de l’escalade ?
Il n’y a pas de grande famille dans la grimpe, plutôt de "tribus" évoluant en général sur les mêmes sites. Les équipeurs étant peu nombreux ils se connaissent souvent tous. Il peut y avoir entre potes quelques bons vieux "tirage de bourre" pour essayer de gratter un max de lignes ou un sain esprit de partage: ça dépend de la tribu…
Les grimpeurs sont une frange de la population comme une autre: il y en a avec qui tu peux t'entendre et d'autres qui te casseront les couilles. Il y en a qui respecteront les "règles et usages" et d'autres qui feront n'importe quoi au point de conduire à des interdictions de site. Ca c'est très décevant en tant qu'équipeur, quand tu a trimé sur un site qui se voit interdire parce que trois couillons sont passer par le mauvais accès - plus court évidement…(ndlr : comme le secteur de la Piscine, respectez l'accès par la gauche, plus long mais toléré !)
La dernière croisade 8a+, DJ Face
Ca se modifie une voie d’un autre pour l’éthique ?
J'espère que ça n'arrivera jamais sans une concertation et un accord préalable. Si on me demande de changer un truc foireux, je le fais en général moi-même car j'aime bien maîtriser le résultat.
Il y a néanmoins cette anecdote sur Seb R. qui a taillé un mono infâme à côté d'une prise taillée, éternellement mouillée pour pouvoir faire une de mes voies à Roger Cageot. Il me l'a dit après coup en me jurant qu'il reboucherait son mono. Personnellement j'avais fais la voie avec la prise mouillée, ça faisait donc quelque part partie de la difficulté, mais comme c'était son délire de la faire avec sa prise perso et face au fait accompli je l'avais exceptionnellement absous. Le problème c'est que le mono, horrible au demeurant, y est toujours, et ça la fout mal pour un membre du tout nouveau C.A.T (ndlr : Comité Anti-Taille…). On a le droit d'évoluer bien sûr, mais je ne peux m'empêcher de rigoler…
C'est un super pote et tout ça ne va pas bien loin, mais il faut se méfier de ce genre de dérive: ce n'est pas parce que des voies sont toutes bricolées, comme à Roger Cageot, qu'on peut les retailler à sa guise quand on y arrive pas.
Et c'est pareil pour moi à Tina Dalle: je n'aurais pas du tailler dans Devil's Tong, même si pour ma défense la voie n'avait jamais été faite et que mon intervention en a fait un 8b+ "classique"
Egaré humanum est… Elle est de François celle-là…
Ca te plait ces rallonges qui trainent dans tes voies ?
Ca m'oblige à monter les enlever, mais comme ce sont des voies à moi ça me fait plaisir de les refaire…Cela étant, je les enlève aussi dans les autres voies, sauf si c'est l'équipeur qui les a mises. A mon avis, si tu veux mettre une chasse d'eau pour faire une voie, il n'y a pas de problème tant que tu l'enlèves après coup, je l'ai fait plein de fois. Le problème d'une chasse d'eau à demeure, c'est qu'on modifie l'équipement, c'est comme rajouter un point finalement. Et donc personne ne peut essayer la voie comme elle a été équipée. Les mono-neurones de service me diront "t'as qu'à pas les clipper!", mais comment savoir dans un essai à vue s'il s'agit de rallonges mises en place par l'équipeur sur des points mal placés et donc inclippables ou des 'biscuits" pour ceux qui se chient?
Faut-il conserver des voies ou des falaises en l’état pour l’histoire ?
Si on parle de grandes voies c'est l'éternel débat terrain d'aventure/réequipement, et à mon avis les deux peuvent cohabiter: c'est juste une question de concertation.
Pour les couennes sportives il est important de garder les cotations, pour qu'elles puissent servir de références et éviter l'inflation, et l'engagement, qui a tendance à disparaître. Il serait dommage que toutes les voies se ressemblent désormais, c'est comme pour la bio diversité !
En revanche la vétusté de l'équipement me paraît trop risquée au regard du nombre croissant de pratiquants dont beaucoup n'ont pas de recul là-dessus, même si le témoignage historique est intéressant, on ne va pas envoyer des inconscients au casse-pipe…
Revenons à du plus concret, qu’est qu’une voie majeure ?
Dur à dire, il y a tant de raisons différentes qui peuvent faire une voie majeure: la beauté ou l'originalité des mouvements, la situation géographique comme l’isolement, le gaz, la qualité du rocher et des prises, l'homogénéité tout autant que le côté bloc aléatoire,... C'est encore mieux quand c'est naturel, mais il y a des voies bidouillées majeures aussi.
Une belle ligne c'est avant tout un profil et des couleurs: le top étant Biographie ou La Chiquette du Grâal par exemple. Plus près de chez nous: les dalles des Lames, plus "Je grimpe…" bien sûr, Fading Light à Voreppe, Envoyez les Violons à Espace (ndlr : et ben oui…au moins une...), La dernière croisade ou Chat noir, chat blanc à la DJ, Home sweet home et La fin justifie les moyens à Pierrot Beach…
Puisqu’on y vient, y’a-t-il une falaise idéale ?
Objectivement, de part la qualité et la quantité des voies de tout niveau, je dirais que Céüse, Buoux, le Tarn, le Verdon ou les Calanques sont "presque" parfaites : presque, car il y a toujours à redire comme par exemple la sur-fréquentation, la patine, la marche d'approche,... Alors la falaise idéale pour moi, c'est là où je me sens bien. Disons qu'avec la DJ je ne suis jamais déçu…(ndlr…nous non plus !!)
Et il y en a plein de voies idéales, mais personnellement j'aime les trucs assez complexes et techniques, comme Endymion à Russan, tout autant que les grandes envolées de rési/conti type Rodellar ou Monsant. De toute façon les meilleurs souvenirs de voies restent liés au moment : un méga combat, une super journée passée en présence de ta copine ou de tes potes, un voyage, un dernier essai à la tombée de la nuit…
De quoi es-tu le plus fier ?
J'essaie de ne plus être trop fier, mais il y a sûrement de la fierté là dedans… Néanmoins ce qui me satisfait le plus c'est d'avoir développé des secteurs entiers par moi-même comme La Grande Arche à la DJ, Ludo's beach à Comboire et la partie de droite du Mur de l'Angoisse.
Qu’est ce que tu ressens en grimpant tes voies ?
Ce que j'adore c'est découvrir les méthodes, comparer ce qui est possible à ce que j'avais imaginé en équipant. Toucher les premières prises avant qu'elles n'aient de la magnésie, découvrir un territoire inconnu… Bref, ça reste souvent meilleur que faire une répétition, mais pas toujours: je préfère parfois faire une voie majeure que je n'ai pas équipée qu'une bouse à moi… même si je trouve toujours un intérêt à faire cette dernière, ne serait-ce parce que je l'ai équipée, et qu'en général ça rime avec pas mal de labeur…
Ce n'est pas essentiel de faire la FA, si il y a des gars plus forts pour les faire plus vite, il n'y a pas de problème (ndlr : mais ça n’arrive…jamais !!)
Une belle croix, ça peut être autant à vue qu'après travail, mais ça doit être à l'arrache complet ! Tout le plaisir du zéro_marge.com…
Et le nom de tes voies ?
Essentiel, même si j'ai conscience que la plupart du temps mes noms ne parlent qu'à moi…mais comme j'équipe pour moi…. Je ne saurai d'ailleurs expliquer pourquoi : cela fait peut-être partie du plaisir de la création? J'ai toute une liste d'avance, mais au dernier moment je trouve le plus souvent un truc nouveau en rapport avec mon vécu du moment. Ce que tout le monde est à même de comprendre ce sont les jeux de mots gratuits, et ça tombe bien j'adore ça, comme François qui m'en a suggéré plein, notamment les plus "hardcore" dont j'ai fait toute une thématique à Russan : Vice de pute, Orifice prodigue, Gros sexe non désiré,… ou encore "Message sublime anal" à Voreppe et "Sodomissile fixe" à Fontaine.
Il y a aussi beaucoup de noms de livres, de chansons, ou de films qui m'ont marqués ou tout simplement qui "sonnent" bien, parfois retravaillés par quelque subtil jeu de mots….
Equiper est-ce aussi une quête de reconnaissance ?
Pour moi c'est avant tout une démarche personnelle, mais quand la reconnaissance te rattrape il est difficile d'y être insensible… Certains équipeurs sont mégalos, mais il y en a de très discrets qui abattent un boulot de titan sans la ramener.
J'imagine que certains équipeurs aiment être cités par besoin de reconnaissance. Personnellement ça m'est indifférent. Quand je lis un topo, dans un premier temps je ne regarde jamais le nom de l’équipeur : seule la voie m'intéresse. Par la suite, si c'est, par exemple, sur nul ou top majeur, il m'arrive de vouloir savoir.
Sinon, quand on critique mes voies, si c’est constructif et que ça me permet de m'améliorer j'apprécie. Quand ce n'est que de la bave de pseudo intégriste qui n'en branle pas une je m'en contre fous… personne ne les oblige à aller dans mes voies. Quand il s'agit de compliments c'est encourageant.
A mon sens on ne mérite pas de considérations particulières car on se fait plaisir et personne ne nous oblige…peut être juste un peu de respect, une fois de plus, et plus d'aide matérielle dans certains cas, mais on est plutôt bien loti en Isère, alors que dans d'autres départements c'est la dèche…
Une falaise ou une voie appartiennent-elles aux équipeurs ?
Jamais. Tout ce qui lui appartient c'est sa liberté d'équiper la voie comme il l'entend et d'en profiter en premier s'il le désire.
Après les premières répétitions c'est du domaine publique, même s'il se retrouve souvent à faire le "service après vente": recoller une prise cassée, changer un point foireux,… car pour critiquer il y a du monde, mais pour effectuer l'entretien beaucoup moins !
Equiper est-ce aussi contraindre la grimpe des autres ?
Il y a certaines lignes évidentes où la grimpe restera la même quel que soit l'équipeur, à part l'engagement, s'il est possible. Par contre quand l'itinéraire est plus complexe c'est toi qui décide, dans le cadre de ta liberté d'équipeur de fixer une seule possibilité parmi plusieurs potentielles. Je ne considère pas les grimpeurs comme "contraints" pour autant: ils peuvent toujours aller faire une pétanque au lieu de grimper!
Du 8a, encore, à Margalef
Tu ne connaitrais pas un certain Francois ?
On bossait ensemble comme BE escalade à l'UCPA dans les Calanques en 1993 et non 1992 comme a pu le dire François… mais François est plus vieux: il n'a plus toute sa tête….
A partir de 1994-95, après que nous fûmes devenus très bon amis, François déménageait chaque année d'une ville du sud à l'autre, Marseille, Nice, Toulon, Montpellier, Avignon, et moi je venais squatter tout l'hiver ou presque, pour écumer les meilleurs spots du coin. Le meilleur étant lorsque je suis resté trois mois d'affilée chez lui à Pouzillhac sans rentrer chez moi: je faisais partie de la famille! A l'arrivée de sa fille, je fus réduit à devoir dormir sous le pan: mais comme j'avais grandement participé à la construction de celui-ci, j'étais un peu chez moi…
Quand nous n'arrivions décidemment pas à nous mettre d'accord sur le site où nous irions grimper, on fonctionnait en alternance: je l'assurais une journée dans son projet, et le lendemain il venait m'assurer dans la falaise de mon choix, et ça, c'est le luxe de ceux qui ont neuf mois de vacances par an…
Les grandes discussions philosophiques sur la nature humaine et la psychologie qui nous emmenaient jusqu'au firmament de la pensée éthérée, pour se retrouver dès le lendemain fin énervés à brailler parce qu’on n’arrivait pas à enchaîner nos projets…
Les idées à François: mettre un matelas dans le trou de repos de "Consensus" au Cimaï pour ne pas se faire mal au pied… Moi, pendu au milieu du "Bilboqueur" à la grotte de l'Ours un chalumeau à la main pour lui sécher une prise clé au dernier moment pendant qu'il tapait un run assuré par un quelconque polonais de passage!... Piquer un bateau à Sormiou pour aller naviguer après le boulot et tomber sur le proprio en rentrant…
Le plus grand pétage de plomb: François qui ne me supporte plus alors que nous sommes en trip sur la Costa Blanca espagnole…mais j'étais bien chiant il faut dire…et qui rentre en stop depuis Alicante jusqu'à Montpellier!
Et pour finir, que souhaites tu à LaCuvette et son microcosme ?
Je souhaite de continuer à trouver dans ce blog la même auto dérision, ainsi que le style inégalable de Maître Yush pour nous donner du plaisir à lire des histoires sur des gars que je ne connais même pas tous, mais qui deviennent des figures mythiques à travers sa prose exubérante… et je souhaite à cet attachant microcosme de garder sa motivation hors pair pour aller au Mur de l'Angoisse sous la neige ou à la DJ en décembre à l'heure où la France, qui pourtant se lève tôt, dort encore… Bonne grimpe, et au plaisir de lire vos exploits sur le meilleur blog qui soit!
Pris en flag...Merci Ludo pour ces dernières politesses, comme pour ces quelques mots, mais aussi et surtout pour toutes ces voies, tous ces secteurs entiers, pour lesquels il nous faudra encore de nombreuses vies avant d’en entrapercevoir peut-être un jour la fin…
8 commentaires:
ouahhhhhhh le roman j'ai meme pas pris le tps de lire :)
bon demain au taf j'aurais du tps !!
on fait qqchose demain ???
Et pour réflechir, t'as pris le temps ? Ca t'aurais éviter de poser des questions débiles...bien sur qu'on fait qque chose demain !!
ah, c'est bien bon, jubilatoire même!! françois
d'la balle ces itw.
on en veut d'autre...
et promis ludo, j'arrete de laisser des rallonge de partout.
et j'espere de te revoir au affaire d'ici peu
schnappi
Super nos 2 mascottes sur lacuvette, ça donne qu'une envie c'est d'aller à la DJ (et aussi de manger des fruits exotiques dont je sais meme pas le nom et qu'après on devient super fort!) puis d'aller ce taper en petit trip lacuvette à Autoire.
Je te rappelle que dans ca liste de lignes majeures, sieur Ludo a dument cité un de tes projets : envoyez les violons à espace comboire !!!
Quelle communion d'esprit au sein de lacuvette, a faire palir d'envie les non-locaux...
Et pour schnappi, ne pas utiliser des rallonges ne signifie pas partir préclippé du même point j'espère !!!!
si ca continue, lacuvette va devenir l'emag d'escalade le plus consulté de la planète et aussi par Chuck Norris (surtout d'ailleurs)BRAVO YUSH, j'ai l'impression de lire un magazine a chaque fois sauf que parfois je connais les grimpeurs...
IAKI
Enfin, moi j'y suis pas pour grand chose... j'ai juste trouvé 3 pauvres questions et ça a suffit à délier les langues de nos deux mascottes !!!
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