De Voreppe, on nous avait déjà piqué l’idée de l’énorme colo de Fading light pour une piètre réplique, avec le Dinosaure de Seynes. Il faudra aussi compter avec Buoux et son Os à moelle. Je n’eus guère à insister pour que Michel et Bruno en conviennent, dans le sublime pilier du Niacoué, le 7c le plus à droite. Mais la comparaison s’arrête là tant la qualité du rocher ici, la richesse de ses équilibres et des placements pour se jouer de cet étonnant profil resteront encore longtemps sans égal. Une première section avec quelques mouvements amples pour arriver à une décompression avant d’enquiller une série de baffes et de talonnades bien rési, que Bruno devrait finir par enchainer incessamment sous peu et surement jeudi prochain. La belle hante ses nuits et l’a contraint à poser des jours de congés pour assouvir son envie d’esthétisme et de technique.
Deux caractéristiques de ce superbe mur auxquelles il faut rajouter intensité et grande envolée pour le nouveau haricot du missionnaire, surement 8a. Une ligne qui prolonge le dièdre technique du haricot par une succession magique de mouvements bien amples, dont un sur mono étrange. Une manière élégante d’éviter les 2 prises collées de la version originale et de prolonger l’effort, même pour un sumo amoureux de grands et beaux voyages
De quoi rassasier le Nico que j’essaie en vain d’attirer ici pour venir répéter ces superbes lignes, . En attendant, affuté par un hiver sur son tout nouveau pan, il parfait sa mise en jambe avec un we à St Leger et nous revient gonflé à bloc avec à vue, sous l’œil de la baleine, 7c+ et Moby dick, 7c. La bas, il a du croiser Dexter Martin, en train de d’exécuter lui aussi quelques 7c.
Poussés par la rumeur, c’est avec Michel que nous sommes partis en quête du revival de Rocherfort-Samson. Le secteur du bas, étonnamment Preslien, est fracturé, entre jaune et gris, avec des sections souvent plus dures qu’elles n’y paraissent. A ce petit jeu, on s’est bien retourné les doigts dans la section courte et dynamique du petit 8a du centre. Un peu plus haut, Para chut, un 7c court et forçu aurait tout aussi bien pu s’appeler keep zen et trôner au bout de la vire de Tina dalle. Quelques mouvements d’approches sur gros bacs, puis un gros blocage main droite pour attraper haut, mais vraiment très haut un grosse pince qu’il faudra valoriser pour traverser sur la droite et se hâter de se rétablir. Le fait d’imaginer Schnappi crucifié de la sorte me laisse encore rêveur. Et pourtant…les espèces de non prises marquées en intermédiaire, des pinces bien larges sur du rien... des signes de son passage qui ne trompent pas. Mais s’il faut venir ici, c’est surement pour les quelques immenses lignes ouvertes par un autre Nico, celui de la haut, du Vercors. Des grands murs semblables à ceux de l’Océan. L’incroyablement long 7c+, partagé ce jour avec Fifi, réhabiliteur du lieu, s’étale sur une première partie facile avant d’entamer une grande traversée sur gros trous pour finir dans un mur moins raide où le changement de rythme pour arquer les dernières prises aura eu raison de mon valeureux essai. Quant au 8a de gauche…une pure ligne à dévorer du regard…surement, et avant de n’en faire qu’une bouchée…peut-être ?
Analogie, en un seul mot… pour Bruno et son petit sapin…une prise végétale pour atteindre le grand mur espace comboirien de Heading for LaCuvette, 7b+. Rien de surprenant puisque l’on est bien au centre du monde, à Espace Comboire, avec son rocher gris parfait, ses incroyables prises à travailler et ses placements infiniment riches en sensation. La encore, une nouvelle grande envolée, surtout dans le mur sommital tout en adhérence, avec un assureur caché sous le surplomb, qui définitivement ne nous entendra ni ne nous verra plus, en cas de faute technique. Un grand moment de solitude, amplifié par la magie des premières, des prises qui croustillent, l’absence de traces de passages, et une indication des plus floues sur les cotations. Un pur bonheur que pourront prochainement apprécier, Bruno, Jean-Yves et Sylvain, valeureux répétiteurs potentiels. Bonheur qu’ils pourront prolonger dans sa voisine de droite Fear of the LaCuvette, 7b+ aussi, un poil moins homogène mais toujours aussi beau…si tant est que l’on puisse encore parler de beauté à ce stade. C’est bien connu, nos enfants sont forcément le centre du monde. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que ce sont eux les plus beaux, et qu’aucun autre ne leur arrive à la cheville. Et c'est pas mon FT qui me dira le contraire, en train d'accoucher d'un nouveau secteur à St Gery, avec ses amis Lotois...affaire à suivre
De quoi rassasier le Nico que j’essaie en vain d’attirer ici pour venir répéter ces superbes lignes, . En attendant, affuté par un hiver sur son tout nouveau pan, il parfait sa mise en jambe avec un we à St Leger et nous revient gonflé à bloc avec à vue, sous l’œil de la baleine, 7c+ et Moby dick, 7c. La bas, il a du croiser Dexter Martin, en train de d’exécuter lui aussi quelques 7c.
Poussés par la rumeur, c’est avec Michel que nous sommes partis en quête du revival de Rocherfort-Samson. Le secteur du bas, étonnamment Preslien, est fracturé, entre jaune et gris, avec des sections souvent plus dures qu’elles n’y paraissent. A ce petit jeu, on s’est bien retourné les doigts dans la section courte et dynamique du petit 8a du centre. Un peu plus haut, Para chut, un 7c court et forçu aurait tout aussi bien pu s’appeler keep zen et trôner au bout de la vire de Tina dalle. Quelques mouvements d’approches sur gros bacs, puis un gros blocage main droite pour attraper haut, mais vraiment très haut un grosse pince qu’il faudra valoriser pour traverser sur la droite et se hâter de se rétablir. Le fait d’imaginer Schnappi crucifié de la sorte me laisse encore rêveur. Et pourtant…les espèces de non prises marquées en intermédiaire, des pinces bien larges sur du rien... des signes de son passage qui ne trompent pas. Mais s’il faut venir ici, c’est surement pour les quelques immenses lignes ouvertes par un autre Nico, celui de la haut, du Vercors. Des grands murs semblables à ceux de l’Océan. L’incroyablement long 7c+, partagé ce jour avec Fifi, réhabiliteur du lieu, s’étale sur une première partie facile avant d’entamer une grande traversée sur gros trous pour finir dans un mur moins raide où le changement de rythme pour arquer les dernières prises aura eu raison de mon valeureux essai. Quant au 8a de gauche…une pure ligne à dévorer du regard…surement, et avant de n’en faire qu’une bouchée…peut-être ?
Analogie, en un seul mot… pour Bruno et son petit sapin…une prise végétale pour atteindre le grand mur espace comboirien de Heading for LaCuvette, 7b+. Rien de surprenant puisque l’on est bien au centre du monde, à Espace Comboire, avec son rocher gris parfait, ses incroyables prises à travailler et ses placements infiniment riches en sensation. La encore, une nouvelle grande envolée, surtout dans le mur sommital tout en adhérence, avec un assureur caché sous le surplomb, qui définitivement ne nous entendra ni ne nous verra plus, en cas de faute technique. Un grand moment de solitude, amplifié par la magie des premières, des prises qui croustillent, l’absence de traces de passages, et une indication des plus floues sur les cotations. Un pur bonheur que pourront prochainement apprécier, Bruno, Jean-Yves et Sylvain, valeureux répétiteurs potentiels. Bonheur qu’ils pourront prolonger dans sa voisine de droite Fear of the LaCuvette, 7b+ aussi, un poil moins homogène mais toujours aussi beau…si tant est que l’on puisse encore parler de beauté à ce stade. C’est bien connu, nos enfants sont forcément le centre du monde. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que ce sont eux les plus beaux, et qu’aucun autre ne leur arrive à la cheville. Et c'est pas mon FT qui me dira le contraire, en train d'accoucher d'un nouveau secteur à St Gery, avec ses amis Lotois...affaire à suivre
8 commentaires:
Une vérité vrai, nos enfants sont les plus beaux.
tout a fait...et au passage, bravo pour la trivellini, monument historique de la grimpe en normandie !!
Merci Tata, les conditions étaient idéales pour l’enchaînement. Il me reste encore quelques autres mythes de Normandie tel le linceul noir... pour une autre fois.
Ahhhh oui, le beau mur de papa Litz et puis les bombés du secteur des Chiadeurs...l'ecole du mono par excellence !!!
Dommage que ce soit si loin...
Ehhhh oui c'est loin mais en compensation on a Fréterive!! si si, au moins au niveau de l'effort.
je suis allé dans "le dinosaure" et aussi "fading light", je peux comparer: vous allez être étonné, yush n'en rajoute pas, ce qui laisse supposer qu'il a dit vrai pour tout le reste!!!
françois franc-comtois
Parce que tu penses qu'il y en a qui auraient encore des doutes sur ma mauvaise fois ??
Et sinon, quand est-ce que tu reviens tater de la voie majeure en pays lacuvette ??
Toujours à fond dans le centre de votre monde,ça fait plaisir de voir que la névrose est un apanage qui se partage sans compter!
Laches rien Yush,surtout les prises,parait que tu enfiles les 8a comme moi les nouiles sur un collier du fond de mon hospice!
Michel
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