Plus blanc que blanc, comme dans l’histoire d’un mec, parlant de lessives. La même couleur, pour une première à Planète Bloc. Je fus intrigué par un Sunny hâbleur, vantant les vertus d’un bloc de cette si pure couleur, coincé dans un angle au fond de la salle. Il réussit à me persuader, à tenter la contorsion du bas et les plats du haut. J’y ajoutais une ruse à l’éthique dont j’ai le secret, un bout de majeur subtilement coincé dans l’insert de la vis pour réaliser la seconde et dernière répétition de ce bloc étrange. Dernière, puisque Nico le PB Master, bien conscient des limites de mon potentiel en la matière, s’est empressé de corser la fin, histoire de m’éviter la grosse tête. Mais l’honneur sera sauf, car le même Sunny m’a révélé une méthode à faire rougir mon éthique, dans un autre bloc blanc que même notre PB Master n’a jusqu’alors pu vaincre.
La neige est un bien bon prétexte à rester chez soi. Je ne dénoncerai pas certains de mes collaborateurs qui m’annoncèrent plus de 60cm devant leur garage, empêchant toutes tentatives de sortie. Même Nico a tenté l’excuse pour faire passer son ¼ de retard pour l’ouverture de Planète Bloc, compromettant ainsi toute l’intensité de ma séance hebdomadaire et réduisant mes chances d’enchainer le suscité bloc avant lui.
60cm donc, et à l’instar du team Never stop climbing, des conditions idéales car improbables, inimaginables voir incompréhensible pour certains des cuvettards, ceux là même qui nous affubles du glorieux qualificatif de ‘tarés’ depuis plus d’un mois déjà. Des conditions uniques, une vraie source d’inspiration, décuplant nos forces. La première à se laisser prendre au jeu fut Emilie, bonnet et t-shirt de rigueur et une bonne collante pour s’envoyer Elipse, un bloc de la Capelle (non… malheureusement…pas la Chapelle de Rioup’ !!!) à la cotation misogyne qui passe de 7a à 6c+ suivant que ce soit un bon bourrin poilu ou une élégante et légère nymphe épilée qui se retrouve au sommet.
60 cm donc, de quoi bien caler la voiture contre les congères, en vrac contre le bas coté.
A peine sorti, Sylvain, emporté par son instinct de trappeur, tel le David Crockett dans les vastes étendues sauvages, n’hésita pas une seconde avec de s’engouffrer dans la foret. Avec comme seul GPS son flair et les empreintes laissées par les caribous locaux, il prit l’initiative de faire la trace jusqu’aux dévers du petit Nice aux Saillants.
Entre le spectacle offert par la neige et les stalactites ornant certains relais de leur superbe, nous profitions de ces instants privilégiés.
Tandis que le soleil nous réchauffait de ses premiers rayons. Sylvain, que nous ne pouvions décidément pas contenir, cala ses gestes pour les dires, un 7c rési qui, pour tout cuvettard qui se respecte, ne peut se faire que sous la neige.
Il nous réserva même la surprise de taper un essai…ou plutôt un pseudo essai, un demi run, dans la première moitié de la voie…tentative largement encouragée et qui, nous l’espérons, lui a permis de se décomplexer face à l’idée de croiter son premier 7c….
Attention Iaki, tu risques de te faire coiffer sur la ligne !!
Après une visite dans la même voie, balayant les amas de neige pour Sylvain,
Après une visite dans la même voie, balayant les amas de neige pour Sylvain,
Jean-Yves s’est essayé au style complètement différent d’Espèce d’Espace. Un long 7c qui réserve un joli calcaire sculpté et se termine par une petite section physique et complexe qui a surement du en faire hurler plus d’un. Je soupçonnerai même certaines de nos connaissances à l’éthique douteuse d’avoir rallongé le relais pour pouvoir se passer de quelques un de ces mouvements. La chaleur se faisant sentir, la neige prit un malin plaisir à fondre et à dégouliner le long du relais, jusqu’à venir tremper ces fameuses prises. Je fus alors contraint à mon tour à un pseudo essai, jusqu’au ¾ de la voies, avant de prendre une douche bien glacée…dire qu’avec un peu moins d’éthique, l’affaire aurait pu être pliée...
Immaculée comme mon éthique irréprochable, cette pureté qui me ronge, même à Planète Bloc, me poussant à me servir des angles, des trous d’insert et de vis, à me coincer les ongles sous les volumes mal vissés, à poser malencontreusement le pied par terre lors de gros balans, à cocher des blocs qui n’existent plus…et à Noël je commande une nouvelle perche avec une palanquée de rallonges a faire pâlir le plus prude des Schnappi (comme celle que t’as mise dans le Lacet, le 8a+ des Saillants…)
8 commentaires:
comment un e nouvelle perche de prevueeeeeeeeee ??
en tout cas jolies photos et tout et tout ça me donne presque des envies.... dommage je n'étais pas là faute de ski de fond.. bouhouhouh
à jeudi !
et demain midi alors ???
t'aurais pu venir en ski de fond aux saillants...
eh oh faut arreter c pas moi les rallonge<
et puis le 7c je lais fait sans rallonge et pas preclipper
schnappi
Si ce n'est toi, c'est donc ton frère...allez on l'a tous reconnu ta vielle corde jaunatre, avec les petits noeuds pile poil ou il faut, y'a même une boucle pour faire poignée au cas où...un travail de professionnel comme ça, y'en a pas deux au monde qui en sont capables !!!
Je confirme, ce n'est pas le schnapps qui a laissé cette magnifique rallonge, mais je ne balancerai pas!!!
vous êtes courageux mais un peu décalés, j'espère que vous sortirez les skis cet été de la même façon pour la marche d'approche. Histoire de montrer votre esprit contrariant.
Martin, tu en as trop dit...Elle est collector cette rallonge, on se doit d'en connaitre le propriétaire qui assurément saura vénéré comme il se doit !!
La prochaine fois, je lui réserve la photo de couverture du post lacuvette...si ce pouvait être laroquestar, ca entretiendrait le mythe...
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