dimanche 22 juin 2008

Cadeau de fin d’année

Encore une fois, en cette fin d'année, on n’y a pas coupé. Il a fallu mettre la main à la pâte, se serrer la ceinture pour offrir le traditionnel cadeau à la maîtresse. Toute cette mascarade pour lui témoigner gratitude et reconnaissance pour, une année durant, nous avoir rendu des enfants surexcités le soir, déchiré deux douzaines de salopettes par faute de surveillance à la récré, laissé s’immiscer dans leur vocabulaire les pire des grossièretés, transformé la classe en incubateur pour maladies contagieuses diverses et variées…. Et bien d’autres encore…tout ça habilement oublié après ce merveilleux porte clés en papier mâché de la fête des pères, marqué du sceau "Papa je t’aime". Quel talent artistique, ce doit être dans les gênes…quand on connait la grâce, le style et l’amour du mouvement bien fait du père…
Le climat de lacuvette profitait de cette ambiance festive pour faire des siennes et brutalement passer de l’onglée à la DJ au short et à la crème solaire à Lolette. Lolette, lieu chargé d’histoire, dont la hauteur des voies n’a d’égal que leur classe, leur ampleur et leur finesse. Temple estival pour mulet suffocants, dans lequel on s’est recueilli ce samedi. L’occasion avec Ludo, de cocher l’intégrale du mur du fond, avec sa démo d’allongement d’homme élastique (presque 3M…ça le fait ) dans Attouchement sans douleur, 7b+, tandis que je comblais mon handicap de nain qui ne plie pas le bras avec (encore) un talon salvateur (merci eb !!).
Même sort pour le majeurissime Tante Jacqueline, 7b+, 2m de haut et crux sur bi douloureux mal taillé.

Mention spéciale à Sylvain et sa dizaine d’essais consécutifs dans Flopinette 7b, préclippé du 4eme point (mais dit donc, ça serait pas le relais !!) : un bel exemple de persévérance, d’investissement personnel et de ….soumission à cet assureur qui le ramenait systématiquement au sol après la chute. Dans le série n’importe quoi, je connectais la même voie avec la fin de Bar tabac l’autre 7b, pour un trav sympathique qui double presque la durée de l’escalade ! Yves lui, perdit toute cohérence dans ses propos, après avoir suffisamment râlé en trainant la patte lors les précédentes séances à la DJ, il a suffit qu’on lui propose une alternative enchanteresse pour qu’au dernier moment, il décommande, pour justement retourner….à la DJ…il ne fait pas bon vieillir…
En guise de sortie de fin d’année, j’offris aussi à quelques privilégiés de lacuvette une virée "découverte" dans un spot qui fleure bon le rocher vierge qui croustille, les points tout neufs qui brillent et le "a vue" comme on en connait plus.

Oliv et Sylvain rayonnaient de plaisir dans Emerald Land 7a technique, tandis que j’explorais, en plus, la très rési Année de la cigogne 7b+ et Jump do it 7c dont le jeté de départ nous laisse toujours dubitatifs !

Et comme tout le monde y va de son cadeau, citons François qui dans sa falaise d’adoption Autoire, s’acharne dans Frater Dolorosus, surement 8b+, qu’il a ouverte en hommage à un ses potes égaré en pays lacuvette, Ludo P. C’est beau la grimpe…sous des airs virils, ils sont tous romantiques ces grimpeurs, surtout dans l’ambiance torride des douches, là où les savonnettes n’arrêtent pas de tomber…

Idem pour Planete Bloc, célèbre fabrique locale de mulets qui, dans un élan de générosité (qui a dit que j’ai pris ma douche avec le gérant…) a décidé d’aider lacuvette dans sa quête désespérée de force et de puissance, en offrant une conséquente réduction à toutes nouvelles tronches se réclamant du team…pour plus d’infos, prendre contact…
Et comme toute les bonnes choses ont une fin, ce fut suite à une ultime visite à Poubelle land, le mur de l’angoisse des Vouillants que je devais troquer mes chaussons pour des proto de tongs de plage eb (talon d’enfer pour se maintenir sur le transat). C’est ainsi que j’ai clos une trilogie de 7c "qui payent pas", après NSA à Espace Comboire et Les raisins de la colère à la DJ, je clippais enfin, plusieurs années plus tard, plein d’émotion et en sanglots (mon coté sentimental…), le relais des Armes du plaisirs
Satisfait, j’ai maintenant le slip de bain et le bob Ricard qui me démangent. J’aurai même pu redonner ses lettres de noblesse à ma perche, au bout du ponton, mon épuisette à la main…mais ce fut sans compter les supplications d’Oliv et Sylvain pour la leur laisser !!!
Rendez vous mi Juillet, avec du sable plein les orteils, des doigts ramollis par trop de bains de mer, et le cheveu décoloré par de longues attentes de "la vague", au milieu de l’eau salée…

dimanche 15 juin 2008

Tous égaux

Ce ne peut être qu’une hérésie, un mensonge socialement correct, une ineptie qu’on se rabâche comme pour se donner bonne conscience. Mais devant l’éternel, on est vraiment loin d’être tous égaux, et encore plus quand on parle de grimpe. Par exemple, il n’a fallu que d’un peu de finesse blonde dans ce monde de bourrins, pour que, de nouveau, rires et sarcasmes s’acharnent sur le complexe de ma vie, ce quintal qui me suit depuis l'enfance.
Deux grands yeux écarquillés, plein de compassion et épris de pitié, et une petite voix qui me lança ce destructeur "Pas possible… mais c’est incroyable de vouloir continuer à grimper avec un poids pareil…". Ce fut sous ce tonnerre d’encouragements que je ratais mon essai dans les compliquées et très à doigts armes du plaisir, un 7c des Vouillants qui n’est pas prêt d’être décoté.

Toute la réflexion pour mettre au point ce talon et ce croisé surnaturel à faire saliver d’envie l’esthète du geste qu’est François, (ici encore, dans ses oeuvres, à Autoire) n'a suffit à combler mes lacunes physiques.

Entre nous, de finesse, elle n’en a que l’apparence, car quand on la voit serrer les prises et nous mettre des buts à Planet Bloc, on en vient à se demander qui, de nous tous, est vraiment le plus bourrin. Et ce n’est pas sa démonstration dans le pas de bloc retors de Bras zero, 7a qui nous fera changer d’avis ! Avec des doigts tout fins qui peuvent arquer les non-prises, un poids plume qui fait se jouer des effets de la gravité, une grâce qui nous laisse béats d’admiration, un vocabulaire infiniment plus riche et varié que les simples "fait gaffe, je vais me la mettre", "putain j’ai zippé" ou "j’suis daubé", et surtout une intelligence nettement supérieure, la notion de sexe faible semble définitivement s’inverser quand on parle d’escalade.
Jusqu’à présent je n’avais jamais fait le rapprochement entre sport et escalade. Je voyais dans cette activité un caprice de citadins en mal de nature, une activité pour se la péter, parce que ‘ça craint, c’est dur et faut un vrai mental’. C’est encore Oliv qui me fit descendre de mon petit nuage, quelque part au dessus de l’île aux enfants, ce pays ou tout le monde est beau et gentil. Comment expliquer qu’au bout de 3 mois de pratique il court déjà dans le 7b, et que d’ici 3 autres mois, il me mettra les paires en ricanant dans le 8a, en no foot et à l’échauff ? J’aurais déjà du prendre le temps d’analyser le comportement bizarre de quelques uns des membres de lacuvette pour me rendre à l’évidence. Bruno, qui saute tous ses repas de midi au profit d’une séance de pan à Planet Bloc…y aurait-il un lien avec le secret de sa conti éternelle ? Yves, qui passe ses journées à arpenter les rues de Grenoble en vélo…le ferait-il simplement pour peloter des mamies sur le retour pour de soit-disants mal de dos ?. Cela n’expliquerait-il pas le fait qu’il nous mette toujours plus de 20 minutes dans la vue lors de la marche d’approche de la DJ (sauf quand il se perd…) ? Sylvain ferait-il de la rando comme un fou l’hiver pour, en plus de craquer les élastiques de son baudard au printemps, pouvoir exploser le moindre des rétas croisés sur sa route ?
Il n’y avait guère qu'en Ludo que je me retrouvais, avachi sur son canapé, un verre à la main en train de regarder Roland Garros, et dont la seule activité physique se résume à monter les escaliers chaque soir pour aller se coucher. On partage la même crainte des voies trop longues, la même abscence de marge et la même agonie dans chacun de nos essais…comme ce samedi à la DJ où il randonna Last Day of Humanity 7b+ avant d’avoir le souffle court dans la Psychose, 7c+ étrange et envoûtant.
Idem me concernant, fébrile et en manque d’autonomie dans Eternal Caravan Of Reincarnation, 8a majeur, varié mais….long toujours un poil trop long !!!
Et comment pourra-t-on s’en sortir avec les nouveautés de plus de 50 m, amoureusement concoctées par notre Ludo P du coté de l’ED Wall et de la Grande Arche ??
Tout s’éclaira quand Oliv, au bout de son 15eme essais de la matinée (et toujours sans le moindre signe de fatigue) dans la très belle dalle en 7b de Puppet Master, nous annonça qu’il était juste à peine chaud pour tenter de battre, dans l’après midi, le record du monde de rameur en salle : plus de 8000m en 30minutes …C’était donc ça, il suffirait de faire du volume !!!!!
Aller, viens Ludo, on se laisse pousser les cheveux, on se teint en blonde et on se met au vélo d’appartement (non, laisse tomber, pas un avec assistance électrique…)

dimanche 8 juin 2008

Retour à l'anormal

Tout rentrait finalement dans l’ordre, les vicissitudes récentes de lacuvette étant maintenant oubliées et leurs auteurs définitivement pardonnés. La course effrénée du mardi soir pouvait reprendre, une fois encore aux Vouillants, sous les caprices tempétueux d’un orage d’été. Oliv, méticuleux dans son entrainement, avec comme but inavoué au moins un 7b au bout de 6 mois de pratique (attention, plus que 3 mois !!), se lançait corps et âmes à l’assaut de Pan total, un 7b+ technique sur petites prises de la partie gauche du mur de l’angoisse.

Sa corde neuve fit les frais de son acharnement, dépassant largement les 9 chutes UIAA tolérées.

Chnaps, de passage, randonnait la même voie tandis que Sylvain, terrifié par la menace de l’orage (...séquelles d’une enfance difficile…) se contentait de faire de rapides repérages entre deux coups de tonnerre.
Et puis ce fut au tour de la longue procession du samedi, à l’aube, colorée des ponchos multicolores. Elle décorait de nouveau la longue marche d’approche de la DJ, une file disciplinée de 8 grimpeurs d’où se détachait la cape de pluie jaune fluo d’Yves, souvenir d’une époque lointaine où il fut maillot jaune, quelques jours durant, du tour de France cycliste.
Quelques signes avant coureurs auraient du nous mettre la puce à l’oreille. Ce chauffage qui s’était subitement remis en marche, ces jolis plants de tomates, amoureusement plantés il y a 15 jours et qui maintenant jaunissaient, se ratatinant et oubliant de grandir. L’hiver était de retour, et quelques un d’entre nous allaient renouer avec onglées, bonnets et grosse doudoune. Une week end de Juin comme on aimerait en voir plus souvent !!
Je souffrais toujours de ce syndrome post-traumatique, cette nostalgie du charme et de l’intensité de ces deux projets auxquels je m’étais finalement attachés. En quête de remotivation, la voie de la sagesse, incarnée par notre mascotte Francois m’avait simplement dit "trouve toi un projet qui te ressemble, mais simplement un peu plus dur que d'habitude"…Je décidais de suivre encore une fois son exemple, lui qui dans le même temps s’investissait dans un enième projet en 8b+ de la falaise d’Autoire.

Une pose toujours aussi parfaite, professionnelle, avec des wolverines bien mis en valeur, un torse subtilement virilisé par l’ajout de poils factices, les cheveux teints en gris pour le coté intellectuel et expérimenté…Une classe que l’on espère appréciée de Monsieur eb, qui n’a toujours pas daigné donner signe de vie depuis l’éloge qui lui a été consacré.
Je fouillais au plus profond de ma mémoire, j’épluchais mes topos en quête d’une voie à mon image et qui serait donc petite, grosse, grasse, d’une simplicité enfantine et pas bien belle. Et puis, fidèle à mon esprit de contradiction, une idée saugrenue survint lorsque le Ludo se fit pressant pour poursuivre le sentier, jusqu’à la grande DJ. Chat noir chat blanc, 8a, encensée récemment par Martin qui livra de beaux combats dans cette ligne d’ampleur, longue, variée et esthétique. Elle me ramenait quelques années auparavant avec des flashs douloureux, d’un bi loin, très loin qu’il faut remonter haut, très haut et qui fait mal, très mal. Une suite ardue, complexe pour virer dans de bons trous (d’ailleurs Martin, si tu as une méthode dite du faible à ce niveau...) avant de s’exploser sur la colo finale ou blocages pieds à plats prend tout son sens… Je savais que ma mémoire avait une tendance aigue à l’exagération, c’est surement pour cela que j’affirme souvent sans rougir que c’est toujours sec (comme se matin), que lacuvette dispose des plus belles falaises du monde et qu’en plus un micro climat local permet d’y grimper en bonnes conditions toute l’année. Tous ces souvenirs contenaient leur part de vérité, sauf qu’ils avaient omis de retenir que toutes les sections étaient….envisageables ! Reste à faire quelques sorties vélo avec un peloton composé d’Oliv, Yves et Bruno pour choper un peu de conti et ainsi pouvoir valoriser les repos, gages de pouvoir arriver serein dans la sus citée colo !. Le plus dur sera de motiver le reste de lacuvette pour ce secteur, qui laissa pantois Bruno dans Last Day of Humanity, tout comme Oliv, qui pris mal au coup rien qu’à force de lever la tête pour contempler cet immense mur !!! Peut-être Ludo qui renoua avec le bon vieil adage des voies exigeantes de lacuvette "même le nez sous le relais, tu peux encore te la coller" (pas vrai Martin !) en ratant ce 7b+, la main sur la dernière règle.

Quant à Yves et Bertrand, toujours présents, après s’être assurés que le dernier mouvement de Kingstom Karma 7a+ était toujours aussi dur, ils se sont relayés pour enfin atteindre un relais, celui du dernier 7a du coin, conduite forcée, long, technique et vraiment sympa. Une performance qu’il convient de relever, puisqu’elle leur offre maintenant une véritable perspective d’enchainement dans ce haut lieu de la grimpe !

dimanche 1 juin 2008

Désillusion

Il est des devoirs auxquels le gendre idéal et le père modèle que je suis ne peut se soustraire. Surtout lorsque ceux-ci impliquent mes beaux-parents, les seuls inconscients qui se proposent spontanément, chaque année pendant les vacances, de nous décharger quelques jours de nos 2 petits monstres. Nœud de cravate parfaitement réalisé, chemise impeccablement repassée et me voilà fin prêt pour un samedi en société, qui, quoi qu’on en dise, s’avéra nettement moins pénible que l’après-midi que devait se taper Yves, derrière son petit chariot bien rempli, à courir après Madame dans les rayons bondés de sa grande surface préférée. Les liens sacrés de la famille sont aussi ceux qui nous ramènent sur terre, nous ouvrent les yeux en nous faisant prendre conscience du monde spécieux qui nous entoure. J’allais en faire l’expérience ce jeudi, 30 secondes après avoir envoyé aux membres de lacuvette un mail pour prévenir de mon indisponibilité samedi, au profit d’une courte séance dimanche matin. On m’avait pourtant suffisamment mis en garde… c’est dans l’adversité que se révèlent les vrais amis…j’en tombais de plus haut encore. Alors que je m’attendais à des témoignages de compassion, d’un élan de masse pour que tous décalent leur créneau de grimpe par solidarité, je vis s’échanger des mails pour s’organiser sans moi, tout en se réjouissant de ne pas devoir se lever si tôt et de n’avoir personne pour ravaler discrètement les cordes, couper les rallonges et oublier la perche dans le coffre de la voiture. Le coup de grâce vint en pleine cérémonie religieuse, quand je reçu ce SMS de Ludo, m’informant de sa réussite dans le fameux Gare aux Loup 7a+ à la DJ !!! Mais comme on ne peut jouer impunément avec les justes, ni lui ni Bruno ne réussissaient à trouver les méthodes du long, technique et vraiment redoutable Pont de Londre, le 7b+ du sublime mur gris de l’Ed Wall. L’histoire ne dit pas si Yves a enfin vu la couleur d’un relais à la DJ, mais à en croire le silence qui règne autour de la personne en ce début de semaine, je crains qu’il ne doive encore patienter…
Dans le même temps, Chnaps, à Espace 2000 réalisait l’une des toutes premières répétitions de notre the fly locale : prises inexistantes (faut maintenant en profiter, elles sont généreusement marquées !) et ampleur démesurée pour un 8a de 3m de haut, avec le départ préclippé du 2eme point pour une voie qui n’en compte que 3… L’inévitable mutant de la croute, Quentin Toufic, FA-tait vite fait bien fait le tout dernier (gros) 8a d’Espace Comboire, Nanouchka, dans la belle dalle du secteur extrême gauche. Avis aux curieux…
Finalement, je ne dus mon salut qu’au doigt gonflé de Sylvain et à la panne d’hélicoptère d’Oliv. Au bord de l’arrêt de travail pour s’assurer d’une bonne récupération, Sylvain décidait de s’octroyer un jour de repos supplémentaire et de reprendre tranquillement ce dimanche. Oliv, encore plus optimiste que moi sur notre micro climat attitré, en a eu marre de poireauter pour une hypothétique éclaircie permettant son baptème d’hélico, et s’est finalement résolu à venir grimper.
Bref, ce fut pour nous trois une reprise, aux Saillants du Gua…car je ne compte la séance loose de mardi dernier, lorsque la mousson et les déplacements professionnels nous avaient contraints avec Ludo à nous rabattre sur Jimmy Cliff, sur le coup de 19h pour racler les soit disants 2 voies en 7 du secteur. Une falaise, un équipement, des coups de perfo et surtout des cotations on ne peut plus étranges et surréalistes, pour une falaise qui ne nous reverra surement jamais plus…
La mousson étant toujours de mise, on s’orientait donc pour un bon bourrinage sur prises beurrées, le torse luisant de sueur et la respiration haletante. Oliv renoua avec la grimpe en tête, dans le joli 5+ de Délicate et saine, avec une éthique sans faille (ni perche, ni rallonge, ni préclippage) qu’on aimerait voir plus souvent, avant de serrer les croutes de Nabbucco ancien 6c miraculeusement 7a-isé pour cause de ré-équipement.

Sylvain sua à grosses gouttes dans belles et putes, un nouveau 7a+ doté d’un crux sur prises plus que douteuses, sur un caillou qui ne le méritait sans doute pas

J’y allais aussi de mon graissage de prises dans belles et buts, 7b physique dans le bas et l’utime saillie du gua, 7b+ à peine plus dur, avec 2 pinces rendues difficiles à serrer par la moiteur ambiante. Deux voies pour un thème commun, dur en bas, dur en haut et avec un milieu qui ne sert à rien (repos total)
On retiendra qu’il y en a sur qui l’on peut définitivement compter, comme sur ces membres de l’ECI qui ont agrémenté de nouveautés ce secteur du spot à Rolo (topo dispo sur place), mais aussi et surtout, sur celui qui sent bon le lavandin, qui parle comme une cigale et qui réchauffe nos cœur comme un soleil du sud…notre petit Bruno, exilé pour un temps, qui nous prépare la fiesta de l’année pour son futur mariage…ben là, t’es grillé, faudra tous nous inviter, en commençant par nous payer un coup lors de ton prochain passage en terre lacuvette !!!!!